CHATEAUNEUF-SUR-CHARENTE
L'œuvre romane fut détruite dans ses parties orientales et refaite au XV0 (A), mais la nef romane subsiste. Mise en chantier début XII0, le constructeur reprend le parti de Cellefrouin et de Bussières Badil. L'élévation est portée par de puissants supports carrés, avec quatre colonnes engagées. L'entrecolonnement reste étroit (C). Les archivoltes à double rouleau (D) sont puissantes. Enfin, les tailloirs des doubleaux perpendiculaires sont alignés au sommet des archivoltes, comme cela se fait en Poitou (E). La nef (F) et les bas-côtés (G), reçoivent des berceaux avec doubleau, de profil légèrement brisé. Un escalier de façade témoigne que la .couverture (H) est prévue dégagée des voûtes, les combles (J) seront accessibles. Les reprises du XV° isoleront le comble central de celui des bas -côtés (L). Les voûtes dont les masses sont convenablement réparties et le traitement de bonne facture tiendront sans problème majeur.
